L’Atelier Solidaire de Saint-Ouen s’engage avec la micro-brasserie Saint-Ouen-Paris dans un processus d’économie circulaire.
L’ADEME (l’Agence nationale de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) définit l’économie circulaire comme « un système économique d’échange et de production qui vise à augmenter l’efficacité de l’utilisation des ressources et à diminuer notre impact sur l’environnement. Il s’agit de découpler la consommation des ressources de la croissance du produit intérieur brut (PIB) tout en assurant la réduction des impacts environnementaux et l’augmentation du bien-être »
L’Atelier Solidaire de Saint-Ouen s’approvisionne (en circuit court) en bière à la micro-brasserie de Saint-Ouen-Paris. Jusque là, rien d’exceptionnel mise à part de profiter d’une bière produite de façon naturelle et localement.
Le procédé de fabrication de la bière génère des déchets comme de l »eau usée mais aussi un résidu obtenu lors du brassage les drêches. Il s’agit de céréales maltées, essentiellement orge et blé, dont l’amidon a été transformé en sucre lors du brassage dans une cuve d’eau chaude. Les drêches se présentent sous forme solide. La Brasserie Urbaine de Saint-Ouen-Paris utilise exclusivement des céréales bio pour brasser ses bières donc ce résidu est aussi 100% bio.
Il se trouve que le drêche comporte 30% de matière organique azotée et de cellulose végétale 15%, amidon 5% et 10% de matière grasse. Le reste correspond à de la matière sèche végétale. Le drêche de brasserie peut être utilisé pour nourrir le bétail et constitue un excellent élément pour….. enrichir du composte!
L’Atelier Solidaire de Saint-Ouen récupère donc 60 KG de drêche chaque semaine (et quelques caisses de bières locales) et le transforme en composte.
Petit plus, le transport se fait en vélo cargo.
Et vous? Quels déchets pourriez-vous valoriser?
Bonus: Certains disent que l’on peut préparer des crackers ou du pain avec de la farine et du drêche.